Le code des lois impériales, codex imperialis, regroupe tous les articles de lois de l'Empire.
Chaque pays dispose de sa propre législation mais celles-ci restent inférieures aux lois du codex imperialis situées au dessus d'elles.
C'est un ensemble de lois qui indiquent les différents privilèges impériaux et lois qui s'appliquent à tout l'Empire et non seulement à leur terre personnelle de l'Empereur. Ces lois ne s'appliquent cependant qu'au sein de l'Empire et non dans les territoires occupés ou les Etats non reconnus comme membres de l'Empire.
I - De la constitution de l'Empire.
L'Empire est une monarchie fédérale constituée de divers Etats membres chacun ayant leur propre code de lois. Ces lois demeurent cependant inférieures aux lois de l'Empire.
Le trône impérial s'hérite de mâle en mâle au sein de la lignée impériale en vertu de la primogéniture agnatique Tannissienne.
Chaque Etat membre doit verser un tribut à l'Empire, y comprit l'Etat dont est issu l'Empereur.
L'Empire est dirigé par un Empereur qui prend seul les décisions dans l'intérêt commun et pour le bien de tous.
Il est aidé dans sa divine mission par un conseil impérial composé des suzerains de chaque Etat ou de leurs représentants. L'Empereur ne peut siéger lui même en tant que représentant d'un Etat.
Tous les Etats de l'Empire sont vassaux de l'Empire, sauf ceux qui sont eux-mêmes vassaux d'un autre Etat. Ceux-ci ne peuvent donc pas être représentés au conseil impérial en revanche leur voie est donnée au représentant de l'Etat qui est leur suzerain. Ainsi un Etat qui dispose d'un ou de plusieurs vassaux disposera d'autant de voix qu'il a de vassaux en plus de la sienne.
Dans tous les Etats la loi impériale s'applique.
Dans les territoires contrôlés par des Etats de l'Empire mais non intégrés à celui-ci, comme lors de guerres ou de colonisations, la loi impériale ne s'applique pas tant que ces territoires n'ont pas été intégrés officiellement à l'Empire soit par leur annexion par un Etat de l'Empire soit en devenant un nouvel Etat de l'Empire.
Les Trois Piliers de l'Empire sont :
La famille impériale. La dynastie issue de Yougonoul le premier Empereur qui vainquit les druides lors de la Grande Guerre de l'Epuration et unifia la Tannissie au sein d'un seul et vaste Empire. Sont considérés membres de la famille impériale tous ceux liés par le sang à l'Empereur jusqu'au 3ième degré (parents, enfants, petits-enfants, arrière-petits enfants, frères et sœurs, oncles et tantes, ainsi que neveux et nièces). Au delà on parlera de seigneurs de sang dynaste.
L'Eglise du culte de l'Unique qui unifie les hommes en promouvant la parole divine de l'Unique qui s'est incarné en Yugonoul pour vaincre le chaos et rétablir l'Ordre.
La noblesse qui gouverne les masses et les soulage du fardeau des responsabilités.
Chaque Etat a des droits et des devoirs envers l'Empire.
Chaque Empereur a des devoirs envers son peuple.
II - Des droits des Etats
Chaque Etat membre de l'Empire est libre de mener la politique intérieure qu'il entend. Celle-ci ne peut se faire en contradiction avec les lois impériales, mais l'Empereur ne peut s'opposer à des lois à l'intérieur même des Etats, tant que celles-ci respectent les lois impériales.
Chaque Etat a le droit à la défense de ses frontières par l'Empire qui doit se porter garant de son intégrité nationale. L'Empire ne peut porter atteinte à cette intégrité territoriale à moins d'accord entre les Etats concernés.
Chaque Etat a le droit de faire sécession de l'Empire sur accord de l'Empereur. Une sécession unilatérale sans accord impérial est considérée comme illégale et l'Empereur est libre de mener toute action jugée nécessaire pour rétablir l'ordre et faire rentrer dans le rang l'Etat rebelle.
De plus chaque Etat qui quitte l'Empire renonce aux privilèges dont il pourrait bénéficier dans l'Empire, un empereur peut donc retirer un privilège impérial à un Etat qui a quitté l'Empire sans devoir lancer le long processus auquel généralement un tel retrait est soumis. Toutefois tant qu'une telle décision n'est pas prise le privilège impérial reste considéré comme valide.
Chaque Etat a le droit de consulter les comptes impériaux afin de vérifier l'utilisation faite des tributs versés à l'Empire.
Chaque Etat a le droit de mener les négociations économiques qui lui convient avec les autres nations y comprit en dehors de l'Empire.
III - Des devoirs des Etats
Chaque Etat doit verser un tribut à l'Empire, ce tribut équivaut à 1% des recettes en impôts desdits Etats.
Chaque Etat doit fournir à l'Empire son armée en cas de conflit, qu'il s'agisse d'une guerre offensive ou défensive.
Chaque Etat doit respecter l'intégrité territoriale des autres Etats membres, à moins d'accords conclus entre eux.
Chaque Etat doit arrêter les druides qui se trouvent sur son territoire pour les mener sur l'île sanctuaire d'Argeleb.
Addendum an de grâce 1988
Chaque Etat doit arrêter, juger et brûler tous les paiens qui refusent de croire en l'Unique, il doit en faire de même avec tous les nons-humains.Addendum an de grâce 2014 l'addendum précédent est annulé, la liberté de circulation pour tous, humains et non humains et doit être assurée sur tous les territoires de l'Empire, ainsi que la liberté de culte. Les druides doivent continuer à être amenés de préférence sur l'île d'Argeleb pour leur sécurité mais sont libres de choisir un autre lieu d'exil, en dehors de l'Empire, s'ils peuvent apporter la preuve qu'ils auront le droit de s'y installer.
IV - Des privilèges impériaux
L'Empereur est libre d'accorder un privilège impérial à un Etat, à une famille, ou à un groupe de personnes, ce privilège doit être validé par le conseil impérial et ne peut-être remis en cause par un seul successeur.
Tout privilège impérial est inscrit dans le marbre et inaltérable à moins que 3 Empereurs consécutifs décident d'annuler ce privilège avec l'accord de leurs conseils impériaux. Chaque Etat qui quitte l'Empire renonce aux privilèges dont il pourrait bénéficier dans l'Empire, un empereur peut donc retirer un privilège impérial à un Etat qui a quitté l'Empire sans devoir lancer le long processus auquel généralement un tel retrait est soumis. Toutefois tant qu'une telle décision n'est pas prise le privilège impérial reste considéré comme valide.
Les privilèges impériaux sont la récompense des Etats, organisations et personnes méritantes d'où leur grande immuabilité. Ils sont le socle de la stabilité et de la tradition dans l'Empire.
Il est toutefois permit à un Etat, une organisation une personne, de renoncer à son privilège impérial, notamment à l'issue d'un traité.
Addendum an de grâce 1492 : Ces privilèges, comme les droits liés à la famille impériale, peuvent être cumulatifs avec les lois internes aux différents Etats. Nul Etat ne peut priver un membre de la famille impériale d'une partie de ses droits, qu'il s'agisse des droits accordés à la noblesse au sein de l'Etat ou des droits accordés par privilège impérial sous prétexte que ces droits font doublon. Il en va ainsi des droits d'aubenage, d'enfumage, de corvées
et de prima nocte présents en Altérak.
Liste des privilèges impériaux :
- - Droit de quittage accordé à la famille impériale :
Tout père qui souhaite marier une de ses filles en dehors des terres directement détenues par l'Empereur ou un membre de la famille impériale doit verser 10 pièces d'or à titre de compensation. S'il ne peut payer le seigneur est libre de jouir de la jeune mariée lors de la première nuit de ses noces.
Addendum an de grâce 1988 : Ce droit ne pas être confondu avec le droit de Prima Nocte dont bénéficiaient les nobles d'Altérak jusqu'à la suppression de ce droit par l'Empereur en 1988 après l'avènement de l'Empire. Ce droit reste donc appliqué dans toutes les terres de l'Empire.
- - Droit d'aubenage accordé à la famille impériale :
Par ce droit tout membre de la famille impériale peut saisir les biens de tout étranger mort sur ses terres après y avoir vécu un an et un jour sans lui avoir juré serment de fidélité et l'avoir ainsi reconnu comme seigneur et maître. Ce droit s'applique aux condamnés morts durant leur détention.
- - Droit d'enfumage accordé à la famille impériale :
Par ce droit tout membre de la famille impériale peut demander une taxe de 5 deniers à tout étranger présent sur leurs terres et faisant un feu de camp.
- - Droit de corvées accordé à la famille impériale :
Une fois par an tout membre de la famille impériale peut demander aux paysans de ses terres de travailler une journée pour entretenir les routes, les bâtiments dont il est propriétaire.
- - Droit d'immunité accordé à la famille impériale :
Nul membre de la famille impériale directe (l'Empereur, sa ou son épouse(x), sa mère, ses enfants, ses frères et sœurs, neveux et nièces) ne peut être mis en procès. Seul l'Empereur peut les juger.
- - Droit de paulette accordé à l'Empereur et aux fonctionnaires de l'Empire :
tout fonctionnaire souhaitant transmettre sa charge à un de ses héritiers ou de ses proches doit verser à l'Empereur une taxe équivalant à 5 années de salaire de ladite fonction.
- - Droit de monopole accordé à la Principauté de Mando :
Seules les familles marchandes originaires de la principauté de Mando peuvent produire des armes dans l'Empire. Toute autre forge fabricant des armes sera considérée comme illégale et détruite. Chacun est cependant libre de revendre comme il l'entend les armes qu'il a précédemment acheté à Mando.
Seules les familles marchandes originaires de la principauté de Mando peuvent posséder plusieurs commerces par foyers. Les autres familles résidant dans l'Empire ne peuvent posséder qu'un commerce par foyer et nul foyer ne peut posséder plusieurs commerces. En cas d'héritage un foyer dispose d'un an pour vendre le ou les commerce détenus en trop afin de revenir à cette limite. Un foyer se compose d'un homme adulte, marié ou non, vivant indépendamment de ses parents.
Toute ouverture de commerce est soumis à l'approbation de la Principauté de Mando qui peut prélever une taxe de son choix pour délivrer cette autorisation.
- - Droit de contrôle d'Argeleb accordé au Royaume du Vinyamar :
Addentum an de grâce 1714 : Ce droit est renommé Droit de surveillance accordé au Royaume Démocratique Populaire et Communautaire du Vinyamar
Le Vinyamar se voit confier la mission de surveiller les druides au sein de l'île d'Argeleb, pour se faire toutes les terres situées autour de l'île d'Argeleb sont cédées au royaume du Vinyamar nouvellement formé. Les différentes seigneuries indépendantes sont annexées au royaume. Le Marquisat de Lunian cède la cité de Bourrine-Léfion et les terres alentour, la baronnie de Frouttard se voit annexée au Vinyamar, de même que la cité de la Frotte qui devient une baronnie attribuée à Anantar compagnon d'arme de Yugnoul, la châtellenie de Prainpoil retirée au seigneur félon qui avait refusé de se soumettre au nouveau régime impérial est accordée à Rollon compagnon d'armes de Yugonoul et Pleurille en Bourlis est également annexée au Vinyamar et confiée au chevalier Bayard compagnon d'armes de Yugonoul.
Tous ces seigneurs deviennent vassaux du nouveau royaume du Vinyamar en échange de la surveillance de l'île d'Argeleb.
- - Droit de magie accordé au marquisat de Lunian :
En échange de la cité de Bourrine-Léfion le marquisat de Lunian se voit attribuer la ville de Verone, dont le seigneur a judicieusement accepter de reconnaître Yugonoul comme Empereur.
Deplus le marquisat se voit accorder le droit de recruter des mages dans tous les Etats de l'Empire sans que ceux-ci ne s'arrogent le droit de s'y opposer.
Enfin tout mage souhaitant s'installer de lui-même au Lunian peut le faire sans que l'Etat dont il est originaire puisse s'y opposer.
Addendum an de grâce 1988 : la magie c'est le mal, une perversion du démon, toutes les écoles de magie doivent être fermées y compris celles du Lunian. Tout mage qui se trouve dans l'Empire doit être mené au bûcher. Les droits de Lunian restent respecter, les mages ont le droit de s'y rendre sans contrainte et le marquisat peut en recruter, mais devra systématiquement les conduire à l"Inquisition pour qu'ils soient jugés et brûlés.
Addendum an de grâce 2014 : Les écoles de magie sont de nouveau autorisées. L'illégalité du précédent addentum est reconnue car contraire aux lois de l'Empire au privilège accordé au Lunian.
Un dédommagement de 2 000 000 de pièces d'or a été versé à titre compensatoire, prélevé dans les caisses que l'Eglise Véritable n'a pas eu le temps d'emmener avec elles.
- - Droit de protection de la nature accordé au royaume Ellerimm :
A titre de remerciement pour avoir cesser le combat contre les hommes et reconnu la fourbie de la secte druidique, dit secte des origines, et en récompense d'avoir reconnu le nouveau régime impérial et Yugonoul comme empereur, le royaume Ellerimm se voit accorder l'intégralité de la forêt Ellerimm.
Les elfes sont fortement invités à se rendre dans la forêt Ellerimm pour y vivre regroupés, solidaires et unifiés sous une même autorité.
Ils sont libres d'employer tous les moyens qu'ils jugent nécessaires pour défendre la forêt d'Ellerimm et nul ne peut réclamer justice contre une de leurs actions entreprises dans leur forêt.
Les autres forêts de l'Empire demeurent sous la juridiction des autres Etats de l'Empire.
Tous les 155 ans, le Royaume Ellerimm peut faire un audit de la situation écologique de l'Empire et soumettre ses recommandations à l'Empereur.
Ces recommandations ont force de loi lorsqu'après 3 audits consécutifs un Etat n'a pas entrepris les mesures recommandées pour améliorer ou stabiliser les forêts dont il dispose, l'Empire doit alors mettre ses moyens à la disposition d'Ellerimm pour l'application de ces mesures.
- - Droit de montagne accordé au duché de Thorgol :
En remerciement de leur soumission et de leur refus de continuer à combattre les hommes aux cotés des druides et en récompense de leur reconnaissance de l'Empire et de Yugonoul comme Empereur, ainsi qu'en compensation des "Trois Soeurs" cédées à la Principauté de Mando, les nains se voient attribuer toutes les montagne situées à l'Est de l'Empire et les terres contenues derrière elles, et un nouvel Etat nommé duché de Thorgol voit le jour.
Ils sont libres d'exploiter les mines à leur convenance.
- - Droit de citoyenneté accordé à tous les résidents de l'Empire reconnus comme citoyens et leur famille proche :
Ce droit indique dans quelles conditions l'on devient un citoyen impérial.
Sont considérés sujets impériaux tout homme adulte et toute femme mariée nés d'au moins un parent citoyen impérial. Un sujet de l'Empire doit s'acquitter de tous ses devoirs comme résident de l'Empire, en particulier les impôts et la conscription.
Le statut de citoyen impérial confère quant à lui des droits qui ne peuvent être remis au cause autrement que par la justice.
Les parias, condamnés de droits communs et ennemis de l'Empire perdent, s'ils l'avaient, la citoyenneté impériale sur simple décision de justice ou des lois impériales.
Un enfant mineur n'est citoyen de l'Empire qu'à sa majorité après avoir passé son brevet de citoyenneté en attendant il est sujet de l'Empire et ne dispose d'aucun droit hormis celui de la justice impériale.
Une femme célibataire n'est citoyenne de l'Empire qu'à son mariage.
Un enfant né de citoyens de l'Empire qui auraient perdu leur citoyenneté sur décision de justice, conserve le droit de devenir citoyen à sa majorité.
Pour devenir citoyen impérial tout sujet impérial qui a atteint ses 16 ans doit passer un test de "bon esprit", lui sont demandés une connaissance générale des institutions de l'Empire, une maîtrise correcte de la langue, une bonne connaissance de l'Histoire de l'Empire ainsi que de ses lois, et un serment de fidélité à l'Empire. Tout sujet qui échoue n'obtient pas la citoyenneté et reste sujet de l'Empire jusqu'à ce qu'il puisse retenter sa chance l'année suivante. Ce test doit être effectué auprès d'un fonctionnaire impérial, à charge de la famille du futur citoyen de subvenir à ses besoins s'il doit se déplacer vers la cité la plus proche où se trouve un fonctionnaire impérial.
Une fois sa citoyenneté obtenue chaque nouveau citoyen reçoit 2 pièces d'or ce qui rembourse largement les dépenses qu'un tel déplacement peut avoir engendrées et assure au nouveau citoyen un petit pécule pour débuter sa vie d'adulte.
- - Droit de justice accordé à tous les citoyens et sujets de l'Empire :
Tout citoyen et tout sujet de l'Empire s'estimant lésé par la justice du pays dans lequel il a été jugé peut faire appel du verdict et demander à un juge impérial de le juger. Afin d'éviter que ce droit n'encourage les criminels à gagner du temps, dans le cas où la culpabilité du suspect est reconnue la peine est alourdie et un dédommagement doit être versé aux victimes pour le temps perdu.
- - Droit de vie accordé à tous les citoyens de l'Empire :
Tout père de famille et toute mère de famille, élevant seul ou seule ses enfants ayant au moins 1 enfant en bas âge voit sa peine de mort retardée dans son exécution jusqu'à ce que le plus âgé des enfants est atteint l'âge adulte et puisse prendre en charge ses frères et soeurs et que le plus jeune enfant ait atteint l'âge de 10 ans.
- - Droit de liberté affective accordé à tous les citoyens de l'Empire :
Nul ne peut être contraint d'épouser une personne dont il ou elle ne veut pas devenir l'époux ou l'épouse. Chacun est libre d'épouser qui il souhaite en fonction de ses sentiments. Un mariage forcé peut être annulé sur demande d'un des deux époux s'il ou elle peut apporter la preuve de la contrainte.
Les citoyens de l'Empire peuvent se marier dès leur citoyenneté acquise, et le consentement des parents n'est pas obligatoire.
Ce droit ne peut-être remis en cause que par la famille d'une épouse dès lors que l'infertilité de son mariage est prouvée, c'est à dire après 10 ans sans qu'un enfant ne soit né de son mariage avec son époux(se).
Il en va de même pour les familles d'un époux dès lors qu'elle appuie la demande de dissolution du mariage sur l'obligation du marié d'avoir des fils pour perpétrer la lignée.
- - Droit de séparation des biens:
Chaque citoyen de l'Empire est libre de demander le divorce. Qu'il soit à l'initiative d'un époux ou d'une épouse un fonctionnaire impérial doit prononcer une dissolution du mariage et enregistrer la séparation des biens équitablement selon les preuves que chacun peut apporter de sa contribution au ménage en considérant que tous les biens d'une épouse appartiennent à son mari qui en a la gestion dans l'intérêt de ladite épouse et de la famille. L'épouse récupère alors sa dote, si la dissolution du mariage n'est pas à son initiative, une fois le divorce prononcé. Si une épouse est à l'origine d'une dissolution du mariage elle doit verser une compensation déterminée par un juge impérial pour toutes les années perdues en sa compagnie.
Chaque citoyen peut demander l'avis d'un second fonctionnaire impérial s'il ou elle s'estime lésé par le premier avis rendu.
- - Droit de chasse accordé à tous les citoyens de l'Empire:
Chaque homme citoyen de l'Empire est autorisé durant toute la période de l'automne boréal à chasser sur les terres du village, de la ville ou de la cité où il réside, chaque dimanche du lever du jour à son coucher, y comprit si ces terres appartiennent à son seigneur. Il ne doit cependant ramener qu'un seul gibier avec lui. Les gibiers autorisés sont les lapins, les lièvres, les perdrix, les faisans, les corbeaux, les putois, les renards, les belettes, les rats musqués, les blaireaux, les ragondins et les corneilles noires. Tous les autres gibiers ne peuvent être chassés en vertu de ce privilège et dépendent des coutumes locales.
- - Droit de défense légitime:
Chaque citoyen de l'Empire a le droit d'assurer sa propre défense et celle de sa famille. Chaque citoyen de l'Empire a donc le droit de porter une arme, et d'abattre sur son terrain tout individu qui aurait pénétré sur son terrain sans autorisation dudit citoyen ou de la loi.
V - Des règles de succession
L'Empire de Tannissie s'hérite de père en fils et se transmet via selon la primogéniture agnatique impériale, en vertu des lois fondamentales de l'Empire. Le titre d'Empereur se transmet à l'ainé de ses fils et à défaut d'héritiers mâles à son frère ou aux fils de celui-ci et ainsi de suite en allant toujours de l’aîné des fils au plus jeune puis aux frères et à leurs fils. La couronne impériale ne peut se transmettre via une femme. Elle ne se transmet qu'aux mâles de la lignée impériale en remontant l'arbre généalogique.
Tous les pays liés par le sang à la famille impériale, c'est à dire où règne un membre de la famille impériale, obéissent aux mêmes règles de succession qu'en ce qui concerne la couronne impériale elle-même, la primogéniture agnatique Tannissienne remplaçant de facto et de jure les lois existantes auparavant.
Dans les autres Etats les titres de suzerains obéissent à leurs propres règles de succession en fonction des lois fondamentales des différents Etats.
Les bâtards ne peuvent hériter de leurs parents, c'est pourquoi souvent ceux-ci leur accorde des terres de leur vivant. Toutefois si un père décide de légitimer un de ses bâtards ou si le Saint Pontife décide lui-même de légitimer un bâtard alors celui-ci pourra prétendre à son héritage selon son rang dans l'ordre de succession. Il est parfois arrivé qu'un bâtard, fils ainé d'un seigneur, soit légitimé par celui-ci devienne ainsi son héritier à la place d'un fils légitime mais plus jeune.
Cela est cependant très rare et un bâtard même légitimé reste souvent mal vu par le reste de la noblesse.
V-a Les lois fondamentales de l'Empire
Il s'agit des règles qui régissent la succession impériale :
L'hérédité : Le fils de l'Empereur succède à son père. Cette loi consacre le principe de lignée, l'héritier doit appartenir aux descendants directs de l'Empereur.
La primogéniture : Le plus âgé des fils de l'Empereur devient Empereur à la mort de celui-ci. Cette loi organise l'ordre de succession.
La masculinité : Cette loi a pour but de limiter les risques de voir la Couronne impériale changer de lignée via une transmission des droits par les femmes. Ainsi les filles ne peuvent ceindre la couronne impériale.
La collatéralité masculine : En cas d’absence d’héritier mâle, la Couronne revient au plus proche parent mâle de l'Empereur.
La légitimité : seuls les fils nés au sein d'une union bénie par l'Unique peuvent accéder au trône.
L’indisponibilité de la Couronne : l'Empereur ne peut ni désigner son successeur, ni renoncer à la Couronne ou abdiquer.
La continuité de la Couronne (ou instantanéité de la Couronne) : dès que l'Empereur meurt, son successeur est aussitôt Empereur.
L'Unicité : l'Empereur doit être un fidèle du culte de l'Unique. Il doit reconnaître l'Unique comme son dieu cela sans considération d'opinions vis à vis des autres cultes.
Il existe plusieurs cas qui contraignent l'Empereur à perdre son titre et cela même s'il s'y refuse ou que le conseil impérial s'y refuse également.
Il appartient à l'Empereur et au conseil impérial de respecter les lois fondamentales de l'Empire malgré leur ressentiment.
- En cas de mariage morganatique : Si l'Empereur épouse une roturière alors il se révèle indigne de sa fonction et doit abdiquer.
- En cas de mariage infécond : Si l'Empereur épouse une personne et que nul enfant ne naît de cette union au bout de 10 ans et que l'Empereur se refuse à dissoudre cette union alors il met en danger la lignée impériale et se révèle donc indigne de sa fonction, il doit par conséquent abdiquer.
- En cas de paganisme ou d'apostasie : Si l'Empereur renonce au culte de l'Unique il perd de facto son statut d'Empereur et doit abdiquer.
- En cas de parricide : Si l'Empereur est responsable de la mort d'un membre de la famille impérial il met en danger la lignée impériale et perd son statut d'Empereur et doit par conséquent abdiquer, sauf si le membre concerné fut reconnu coupable de haute trahison par le conseil impérial.
Dans le cas où l'Empereur serait trop malade, trop jeune ou atteint de troubles psychologiques l'empêchant de régner ou dans le cas où l'Empire se retrouverai privé d'Empereur soit que l'Empereur serait mort tandis que son épouse serait enceinte, soit qu'il faudrait attendre qu'un héritier présomptif membre d'un ordre religieux obtienne une dérogation du Saint-Pontife pour quitter son ordre, ou soit que la dynastie impériale serait éteinte, la régence serait assurée par un lieutenant-général de l'Empire chargé de maintenir le régime impérial jusqu'à la naissance d'un nouvel empereur, jusqu'à ce que le Saint-Pontife délivre sa dérogation, ou jusqu'à ce que le conseil impérial désigne un nouvel Empereur.
Le lieutenant-général de l'Empire est désigné par le Saint-Pontife afin que l'Empire, fondé sous l'impulsion de Yugonoul, incarnation de l'Unique dans le monde, reste sous la protection de l'Unique.
Enfin tout membre de la famille impériale membre d'un ordre religieux est exclu de l'ordre de succession tant qu'il est dans les ordres. Il doit pour faire valoir ses droits demander une dérogation au Saint-Pontife pour pouvoir quitter son ordre religieux et revenir dans le monde des hommes afin de se faire reconnaître dans l'ordre de succession impérial. Nul n'est obligé de quitter son ordre religieux pour faire valoir ses droits en revanche le Saint-Pontife demeure seul décisionnaire en ce qui concerne l'octroi de cette dérogation et ne peut mettre plus d'un mois pour donner sa réponse.
V-b Du cas des autres Etats de l'Empire
Chaque Etat de l'Empire à la tête duquel ne règne pas un membre de la famille impériale est libre des modalités de succession qu'il souhaite mettre en place pour sa couronne. Toutefois il ne peut choisir que l'une des modalités suivantes de succession ses terres ne soient pas divisées lors des successions :
- La primogéniture agnatique tannissienne qui transmet la couronne dudit Etat à l'héritier mâle ainé du souverain puis se transmet de mâle en mâle en passant par ses frères du plus âgé au plus jeune, et à défaut d'enfants mâles aux frères du souverain du plus âgé au plus jeune, puis à leurs fils du plus âgé au plus jeune en remontant ainsi la lignée de mâle en mâle jusqu'à trouver un héritier mâle. Cette règle exclue les femmes de la succession.
- La primogéniture agnatique-cognatique qui transmet la couronne dudit Etat à l'héritier mâle ainé du souverain puis se transmet de mâle en mâle en passant par ses frères du plus âgé au plus jeune et en l'absence d'héritiers mâles l'ainé des filles hérite à moins qu'une de ses cadettes ai un fils, dans un tel cas c'est la mère du petit fils le plus agé qui hérite. Le titre passe alors entre les mains d'une nouvelle lignée via les femmes.
- Le séniorat : qui transmet la couronne au mâle le plus âgé de la famille régnante.
- La tanistrie : qui transmet la couronne à un héritier désigné par un conseil, si possible du vivant du suzerain, qui doit être membre d'une branche collatérale de sa lignée et non parmi ses descendants directs. L'héritier doit être un adulte bien portant, sain physiquement et mentalement. Il doit être reconnu comme le plus méritant parmi les candidats.
- La monarchie élective : l'Etat désigne en ce cas les modalités d'élection et le suzerain est élu en fonction de ces modalités.
V-c : Du cas des nobles non suzerains et de leurs successions
Chaque Etat est libre d'imposer ou non des règles de succession à leur noblesse qui doivent obligatoirement correspondre aux modèles présentés.
VI - Du respect de la hiérarchie sociale
Toute société qui aspire à la paix et à la prospérité se doit d'être fondée sur l'ordre et la stabilité. Cela implique de la part des sujets de respecter la hiérarchie sociale de l'Empire.
Tout noble doit être salué avec respect en utilisant le prédicat qui est attribué à son titre.
Ainsi en s'adressant à l'Empereur on devra dire "Votre Majesté Impériale" et en parlant de l'Empereur on devra dire "Sa Majesté Impériale + prénom + de Tannissie".
En s'adressant à un membre de la famille impériale lié à l'Empereur jusqu'au 3ième degré (parents, enfants, petits-enfants, arrière-petits enfants, frères et sœurs, oncles et tantes, ainsi que neveux et nièces) on devra dire "Votre Altesse Impérial - prénom + terre de la personne) et en parlant de la dite personne on devra dire "Son Altesse Impériale etc..."
En s'adressant à un roi on devra dire "Votre Majesté" et en parlant de lui on dire "Sa Majesté + prénom + nom du royaume" les règles étant ensuite pour les membres de leurs familles les mêmes que celles pour les membres de la famille impériale en ôtant le titre impériaL
Addentum An de grâce 2014 suite à la réuion de Treffynnon : Il est toléré et recommandé l'usage des termes "Votre Eternité" et "Son Eternité"' pour le roi des elfes, et "Camarade Roi" et "Le Camarade Roi" pour le roi du Vinyamar.
En s'adressant à un Prince ou un Duc on dire "Votre Grâce" et on dira en parlant d'un Prince ou d'un duc "Sa Grâce + prénom + terre de la personne concernée"
En s'adressant à un marquis, comte, baron, banneret ou chevalier on dira "Mon seigneur" et parlant d'eux on dira "Le très honorable + titre + prénom + terre"
Les seigneurs sont libres de peines encourues par ceux qui transgressent ces règles sur leurs terres. Ces peines ne pouvant cependant excéder 10 coups de fouets pour un premier manquement. 20 coups de fouets ainsi qu'une amende de 5 pièces d'or et d'une peine de prison d'un mois pour un second manquement, 50 coups de fouets + une amende de 25 pièces d'or et 6 mois de travaux forcés pour un troisième manquement. La mort pour un quatrième. Il s'agit là de peines maximales, chaque seigneur étant libre d'amoindrir la sentence. L'application de la peine de mort doit toujours être validée par le suzerain des terres où ont eues lieux l’infamie et ne peut être appliquée par un tribunal qu'avec cet accord.
VI-a Du crime de lèse majesté.
L'irrespect à l'égard de Sa Majesté Impériale est systématiquement sanctionné par la peine maximale, l'Empereur ne peut choisir délibérément de faire preuve de clémence sans porter atteinte à la fonction qu'il doit honorer.
VI-b Du cas de la noblesse irrespectueuse.
La noblesse devant montrer elle aussi l'exemple, tout manquement de respect de la part d'un noble envers son suzerain ou un suzerain étranger est systématiquement sanctionné de la peine la plus lourde en cas de procès.
VI-c Du règlement des conflits pour irrespect.
Seuls les tribunaux sont habilités à se prononcer sur l'irrespect dont aurait fait preuve un citoyen de l'Empire envers un noble. Ceux-ci ne peuvent appliquer leur justice eux-mêmes, ils peuvent seulement fixer les peines qui sanctionnent de tels comportement sur leurs propres terres. Chacun est tenu de respecter les lois du pays dans lequel il séjourne.
VI-d Des conversations communes et du climat convivial.
Il est toutefois permit, sur commun accord, de ne respecter les règles de hiérarchie sociale qu'au début d'une conversation pour que celle-ci puisse se poursuivre dans un climat plus convivial.
Il ne peut y alors n'y avoir aucune sanction, dès lors que les nobles ont autorisé leur interlocuteur à s'épargner les formalités d'usage.